J’ai rencontré des amateurs obstinés qui ont réussi à
contredire des réputations bien établies en choisissant
délibérément des voitures “à problèmes”. Ils leur accordent
simplement une attention soutenue et un entretien scrupuleux
en connaissance de cause. Ainsi en est-il de ce Lanciste
inconditionnel qui ne tarissait pas d’éloges sur son coupé Beta
Volumex, lequel, après 170 000 kilomètres, marchait comme
au premier jour et offrait à la demande un caractère et
un comportement routier tout à fait dignes de l’image
de la marque turinoise.
Son bilan ? Rien à déclarer après bien des années de service
régulier. Pas plus de pannes incongrues attribuées à l’espèce
qu’avec une Mercedes 220 D. Son secret ? Ne jamais
laisser passer une échéance de révision (un rituel auquel il
s’astreignait tous les 5 000 kilomètres), et surtout trouver un
excellent spécialiste du modèle à
même de le suivre et de parer à toute
éventualité. Moyennant quoi, disait-il,
son objectif visait à atteindre les
300 000 kilomètres avec le même
moteur. Pour la beauté du geste, et
peut-être pour figurer un jour dans le
Guinness des records…
Extrait de l’éditorial de RÉTROVISEUR N° 301 juin 2014